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Description

L’autre vin de la propriété, élaboré avec le même savoir-faire que le Château Monbrison
Situé sur un des plus hauts plateaux de l’appellation Margaux, les vignes âgées à présent de plus de 35 ans produisent, depuis une belle décennie, des millésimes d’une grande finesse, de grande race et d’une grande profondeur.
Un terroir exceptionnel situé à proximité de certains Grands Crus Classés
Bonnes notes à chaque millésime
Oenologue conseil de renommée internationale : Eric Boissenot
Une propriété familiale partenaire de Bordeaux Tradition
Ce qui est maintenant le Château Monbrison était historiquement une métairie de la propriété voisine du Château d’Arsac, appartenant à la puissante famille De Ségur. En 1749, Monbrison fut cédé en tant que propriété indépendante à Monsieur de Copmartin, Conseiller du Roi à Bordeaux, et demeura aux mains de cette famille jusqu’en 1818. A dater de ce moment, Monsieur de Monbrison racheta puis agrandit le domaine. Depuis la propriété passe de mains en mains et elle appartient depuis 1921 à la famille Von Der Heyden. Au travers des années, ce vignoble eut à subir des hauts et des bas dont le plus important fut son arrachage en 1939, à la veille de la dernière guerre, pour ne retrouver sa forme actuelle qu’en 1963. Aujourd’hui c’est Laurent Von Der Heyden, qui vécu et dirigea sa propre entreprise aux Etat-Unis durant une douzaine d’années, gère la propriété familiale de ce joli domaine. Le Haut-Médoc de Monbrison est un autre vin de la propriété sur les parcelles de Haut-Médoc du Château Monbrison.

De 1974 à 1983, six hectares du terroir du Château Monbrison furent cédés à bail à Alexis Lichine du Prieuré Lichine à Margaux et cette part de récolte rentrait dans la production du Prieuré (Monbrison ayant toutefois toujours maintenu l’entretien et les « façons » dans tout son vignoble). Cet accord résilié, la propriété, grâce à de nouveaux fermages auprès de voisins, fut portée à 13,20 ha, auxquels viennent s’ajouter les 7,40 ha de Cordet. L’encépagement se répartit de la façon suivante : 50% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot, 15% Cabernet Franc, 5% Petit Verdot. Le terroir graveleux est pour ainsi dire d’un seul tenant, sur le plateau connu sous le nom de Poujeaux, jouxtant Le Tertre et Angludet sur une face et Giscours de l’autre. Il est longé par le chemin vicinal reliant Arsac à Macau. Au Château Monbrison l’on pratique les « vendanges vertes ». La vinification est traditionnelle : remontage deux fois par jour avec fortes aérations, contrôle des températures. Durée de cuvaison approximativement 3 semaines. Le vieillissement se fait en barriques 50% barriques neuves, 50% barriques d’un an, durant 18 mois.

A la dégustation, le Haut-Médoc de Monbrison offre un vin généreux et concentré. Il dévoile une jolie robe grenat agrémentée d’un bouquet complexe où les senteurs toastées viennent soutenir les fruits mûrs et les fleurs séchées. Une bouche ample reposant sur des tanins charnus, élégamment enrichis par un joli boisé.